L'INSOMNIE DES JEUNES

L’INSOMNIE DES JEUNES 

Irène Landau    Biopsychothérapeute.

L’insomnie qui touche de nombreuses personnes, des plus jeunes aux plus agés doit être comprise pour être guérie ou soulagée. Je reçois de nombreux patients qui viennent me soumettre ce problème.

Il y a toutes sortes d’insomnies, tout d’abord l’insomnie du nouveau-né qui a faim, froid, qui se sent perdu et triste, seul dans son berceau. Bien souvent, une tétée , un biberon, ou la chaleur réconfortante des bras de l’un de ses parents pourra l’aider à se rendormir en toute confiance. N’oublions pas que le nouveau-né autrefois dormait souvent à proximité de sa mère, proche de la chaleur réconfortante de son corps. Un bébé ou un très jeune enfant s’y endormira en toute confiance, se sentant protégé, sécurisé et réchauffé.

L’insomnie des jeunes enfants prend de nombreuses formes. Depuis l’enfant qui refuse d’aller se coucher, car il est angoissé de pénétrer seul dans le monde du sommeil, qui est fréquente, jusqu’à l’enfant qui se réveille au milieu de la nuit ou trop tôt, au petit matin.  

Il est important de décoder et de comprendre quelles sont les pensées ou les peurs qui tiennent l’enfant éveillé. Le petit enfant a besoin de dix a douze heures de sommeil par nuit. Souvent un ours en peluche ou une présence rassurante lors de son endormissement pourra l’aider. Certains parents imaginent que plus leur enfant ira se coucher tard et plus facilement il s’endormira. C’est une erreur grossière qui prive les enfants de sommeil, les rend encore plus excités et plus insomniaques. 

Il faut coucher l’enfant tôt, toujours à la même heure et ne pas le perturber en le faisant sortir jusqu’à n’importe quelle heure de la nuit, comme c’est le cas en Israël, malheureusement pour économiser une baby-sitter. 

C’est ainsi qu’on voit de nombreux bébés et enfants qui passent leur soirée à pleurer où à hurler  dans les mariages ou autres cérémonies tardives où il n’a vraiment rien à faire, gâchant par la même occasion la soirée des parents.L’enfant qui n’a pas assez dormi sera pleurnichard, capricieux et infernal le soir même et bien entendu le lendemain.

Pour les adolescents, surtout en Israël, le manque de sommeil est devenu un véritable fléau. Le nombre de personnes qui amènent leur adolescent en consultation pour des problèmes de concentration, d’hyperactivité, est en augmentation constante. Personnellement, je commence souvent à interroger les jeunes afin de savoir combien d’heures ils dorment la nuit.

Eh bien je vous assure que l’on se trouve ici face à de nombreuses surprises ! 

Ainsi ce Ba’hour Yéchiva arrivé pour un problème de concentration, qui se plaignait d’avoir beaucoup de mal à étudier et aussi de ne pas arriver à se lever à l’heure le matin.  

Il me demanda s’il existait une fleur de Bach pour se réveiller le matin et je lui répondis que oui.

Quand je lui demandais à quelle heure il allait se coucher le soir, quelle ne fut pas ma surprise quand il me répondit : “A deux heures du matin !”

Je lui demandais l’heure de son réveil et  il me dit qu’il devait “normalement “ se lever à sept heures , mais qu’il n’y arrivait pas ! Donc il était en demande d’une potion magique pour arriver à se lever à l’ heure habituelle le matin !

J’ai dû prendre du temps pour lui expliquer que notre cerveau ressemble à un téléphone portable et que si l’on ne le rebranche pas régulièrement pour un temps suffisant, il ne fonctionne plus normalement ! Que faire en effet d’un téléphone non rechargé ?  Il est inutilisable !

Le sommeil permet de “recharger les batteries” de notre cerveau, de permettre la reconnection de nos neurones , de reprendre des forces et un certain nombre d’heures de sommeil est indispensable à notre bonne santé.  

Plus on est jeune et plus on a besoin évidemment de dormir, ce que de nombreuses personnes oublient.  Le jeune a besoin de neuf à dix heures de sommeil par nuit.

Sinon, notre cerveau “n’assure plus”. De nombreux symptômes en découlent : manque d’assurance dans le quotidien, manque de concentration, risques d’accidents, angoisses, mini pertes de conscience, malaises, nervosité, fatigue, mauvaise humeur, crises de colère, de larmes, etc. 

Lorsqu’on n’a pas suffisamment dormi, il est difficile de fonctionner normalement.

Le Bahour Yéchiva que je recevais en consultation avouait dormir de deux heures à sept heures , donc seulement cinq heures  ! Il lui manquait donc au moins trois ou quatre heures par nuit, ce qu’il tentait de rattraper le matin.

Tous ses symptômes étaient facilement réversibles s’il acceptait de se coucher plus tôt. 

Le problème est que de nombreux jeunes et de nombreux parents consultent pour des symptômes divers et se voient parfois prescrire des médicament inutiles et dangereux comme la rétaline, alors qu’une investigation au niveau de leur sommeil donnerait immédiatement la solution de leur mal-être.

Dans tous les cas d’insomnie vraie, la prise de fleurs de Bach pourra faire des miracles.

Pourtant, aucun traitement , quel qu’il soit ne pourra obliger une personne à aller se coucher à la tombée de la nuit comme le faisaient nos ançêtres. L’électricité, invention fantastique , nous a fait oublier les rythmes diurnes et nocturnes et rend malade bien des êtres humains qui ont perdu l’instinct du sommeil.

Irène LANDAU : Biopsychothérapeute :  0522  083 666 

CENTRE DE LA GUERISON PSYCHOSOMATIQUE A JERUSALEM

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