LE DIABETE

LE DIABETE  : VERS UNE VIE PLUS DOUCE ...

IRENE LANDAU            BIOPSYCHOTHERAPEUTE

Les médecins égyptiens, au 16 ème siècle avant l’ère vulgaire avaient déjà décrit le diabète dans le papyrus “Eber “rédigé sous Aménophis III où se trouvent les sources de la médecine égyptienne.

Le mot “diabète” vient d’une expression grecque qui signifie “passer au travers”. En effet, les médecins grecs de l’école d’Hippocrate avaient déjà observé que les diabétiques urinaient dès qu’ils buvaient, comme si l’eau les traversaient sans qu’ils puissent la retenir. Au VII ème siècle, les chinois donnaient déjà un régime aux diabétiques, leur interdisant l’alccol et l’amidon.Actuellement, environ 3% de la population est atteinte en Europe, contre 6 à 10 % de la population américaine. 

Le diabète se subdivise en deux maladies distinctes: Le diabète de type 1 qui touche 10% des malades et le diabète de type 2 qui affecte 85% des diabétiques. D’autres formes concernent 5% des personnes.Tous les diabètes traduisent une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. Les principaux symptômes du diabète sont une soif intense, la bouche sèche, des urines abondantes, une grande faim, une fatigue générale, parfois de l’irritabilité.

Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose élevé dans le sang que l’on appelle “glycémie”. En cas de diabète, on constate donc une hyperglycémie.

Le premier diabète se déclare tôt dans la vie et concerne donc les sujets jeunes : enfants, adolescents ou jeunes adultes.Le second type de diabète concerne les personnes de plus de 40 ans.Il existe aussi un diabète gestationnel qui apparait durant la grossesse.Dans le diabète des jeunes, le pancréas cesse brutalement de fonctionner à la suite d’un choc et ne fabrique donc plus du tout d’insuline, alors que dans le diabète des adultes, la production d’insuline s’amenuise graduellement.

Ce sont les aliments qui fournissent au corps l’énergie dont il a besoin pour fonctionner. Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente. Les aliments sont composés de graisses et de protéines, comme la viande et de glucides, comme les sucres et les féculents.Au moment du repas, certaines cellules du pancréas secrètent de l’insuline, ce qui va permettre au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme , dans les muscles et dans le foie où il va être tranformé et stocké.Le glucose devient donc une réserve d’énergie.Mais chez le diabétique, ce système ne fonctionne pas ou de moins en moins. Au lieu de pénétrer dans les cellules, le sucre va donc rester dans le sang.

D’une manière générale, le diabète commence d’une manière sournoise et indolore. Il est toujours diagnostiqué à la suite d’une prise de sang. Le diabète des jeunes est soigné grâce à des injections d’insuline. Le diabète de type 2 exige un régime diététique, de l’exercice physique et la prise de médicaments. Le diabète s’accompagne parfois de surpoids et on a remarqué que l’amaigrissement fait baisser le taux du sucre. Le diabétique se retrouve vite dans une double contrainte. Il a faim, dévoré par l’envie de manger “comme tout le monde”, mais il est coicé par un régime assez serré, sinon draconien. Il est donc en souffrance permanente car sa santé est en jeu. Il est piégé.Finie la spontanéité ! Il est mis dans l’obligation de se surveiller constamment. On évoque souvent la nervosité du diabétique, mais son régime et les variations du taux de sucre peuvent provoquer  toutes sortes de réactions perturbantes.   

L’ORIGINE DU DIABETE

Bien que la médecine évoque souvent l’origine génétique du diabète, il existe de très nombreux cas où personne dans la famille n’a jamais été atteint de cette maladie auparavant.De la même manière, on associe le diabète et l’obésite.Il est vrai que cela concerne un pourcentage de cas. Pourtant, énormément d’obèses qui se nourrissent de sucre, glaces, gâteaux, fritures, etc. ne sont pas atteints de diabète et ne le seront jamais.Au contraire, des personnes plutôt minces, qui ont une alimentation équilibrée  en sont  victimes.Comment expliquer cela?

Tout simplement grâce à la grille de lecture de l’origine des maladies.Si  la personne ne vit pas les conflits émotionnels spécifiques du diabète, elle ne déclenchera pas cette maladie, même si elle est obèse.Tous les diabétiques du monde ressentent les mêmes émotions. Le diabétique, qu’il soit un enfant ou un adulte, est victime d’une tristesse non exprimée, d’une amertume face à l’existence et il recherche de la douceur dans sa vie. Il désirerait une vie “plus sucrée”, plus agréable.En réalité, le diabète est une maladie complexe, du fait que ce n’est pas un seul, mais plusieurs conflits qui sont en question ici. En thérapie, on travaille donc sur ces conflits spécifiques, avec une très probable amélioration des symptômes.

Il faut savoir que dans la nature, lorsqu’un un être vivant se retrouve face à un prédateur,  son sucre n’est plus absorbé par les cellules. En effet, le sucre, c’est de l’énergie. Donc pour se défendre, l’être humain, tout comme l’animal, est obligé de mobiliser tout le sucre disponible dans son corps et le tenir prêt pour fuir ou pour affronter le danger. A partir de là, il faut comprendre en profondeur ce qui se passe consciemment et inconsciemment dans la vie de la personne.

Il existe aujourd’hui des produits naturels susceptibles de faire baisser le sucre dans le sang, comme la “Sira Kotzanit”. C’est une plante qui pousse essentiellement au moyen-orient et particulièrement en Israël ! Elle est bien connue des bédoins qui l’utilisent depuis des centaines d’années. Elle est actuellement fabriquée artisanalement et constitue un traitement d’appoint efficace du diabète.

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