jeudi 20 mars 2014

LA DEPRESSION


LA DEPRESSION

Irène Landau   Biopsychothérapeute 

La dépression  est  caractérisée par des troubles de l’humeur, accompagnés par une perte d’intérêt et de plaisir dans des activités ressenties habituellement comme agréables. On constate une baisse du moral qui plonge la personne dans une tristesse plus ou moins profonde. Bien souvent, les dépressifs ruminent des  griefs à l’encontre de leur famille ou de leur entourage. Ils sont parfois préoccupés par des pensées qui tournent en rond dans leur tête, parfois jusqu’à l’obsession. Ils ressentent  la plupart du temps une grande dévalorisation, de l’impuissance, du regret et de la culpabilité. 

En réalité, ils ont une sensation de vide existentiel, n’ont plus de motivation et se sentent inutiles, comme si leur vie n’avait plus aucun sens. Bien souvent, le dépressif a du mal à se concentrer et à retenir des informations. Parfois, chez les personnes âgées en dépression, on constate aussi une perte de mémoire.
La dépression retentit bien évidemment sur tous les domaines de la vie, comme le sommeil, l’alimentation et la santé en général.
L’insomnie est aussi fréquente chez les individus dépressifs . Bien souvent, ils se réveillent tôt sans arriver à se rendormir par la suite. Parfois au contraire, ils dorment trop, afin d’échapper à la réalité. Tout insomniaque doit être suspecté de dépression.


La dépression, qui est actuellement l’une des premières causes de consultation s’est généralisée. En conséquence, la prise d’antidépresseurs s’est multiplié de façon inouie depuis les années 60 et lorsqu’on interroge un patient, il est actuellement très fréquent qu’il soit déjà sous anxiolytique ou qu’il prenne des somnifères. 
Cette médication qui intervenait autrefois assez tard dans la vie est aujourd’hui devenue si banale que nombre d’adolescents ou de jeunes sont actuellement déjà aussi sous médicaments alors qu’ils sont souvent atteints au début de troubles mineurs qui pourraient être facilement soignés à l’aide de produits naturels, comme les fleurs de Bach.
Il existe plusieurs sortes de dépressions: certaines prennent leur source à l’intérieur même du psychisme de la personne, alos que d’autres proviennent d’une cause extérieure, on pourrait dire alors qu’il s’agit d’une “dépression par pression”.
Cela signifie qu’il existe une pression extérieure qui oblige la personne à vivre d’une manière qui ne lui convient pas et qu’elle subit des pressions de son environnement.

Cela peut-être des jeunes que l’on oblige à entreprendre des études ou à faire des choix de vie en désaccord avec leur ressenti profond, des personnes qui sont obligées d’accomplir des tâches ou un travail qu’elles n’aiment pas, des femmes ou des hommes qui doivent subir un conjoint qui ne correspond pas à leurs espoirs ou à leurs rêves.
Je me souviens par exemple d’une patiente déprimée qui surnommait son mari “le policier”. Il s’agissait d’un remariage et elle décrivait cet homme qui passait son temps à tout vérifier dans la maison et à critiquer le moindre détail qui ne lui convenait pas.
Sa dépression était directement liée à cette pression, à ce stress permanent qu’elle subissait au jour le jour. La séparation a provoqué un soulagement émotionnel immédiat.
Souvent, c’est la perte d’un être cher qui plonge la personne dans un abîme dans lequel la vie n’a plus de sens . C’est une sorte de “passage à vide” où rien de ce qui l’intéressait ne compte plus. Parfois c’est une période transitoire, après laquelle la personne se réinvestit peu à peu dans une vie normale.

La dépression d’une manière générale est souvent causée par la non adéquation entre les désirs authentiques de notre âme, de notre esprit et la réalité.  Il existe une profonde déception chez le déprimé et une profonde tristesse face à une existence qui ne correspond pas à ses espoirs.
De nos jours, on incrimine en biologie des déficits au niveau des neurotransmetteurs, qui sont des molécules présentes dans le cerveau et qui permettent aux neurones de communiquer entre eux.

Ce qu’il faut savoir, c’est que nombreux sont ceux qui dissimulent habilement et inconsciemment une dépression sous des douleurs physiques. C’est ainsi qu’on sait aujourd’hui qu’un ou plusieurs symptômes douloureux surviennent à 65% chez les patients dépressifs et que 85% des des patients victimes de douleurs souffrent de dépression !
Très souvent les patients se plaignent de douleurs multiples que la médecine n’arrive pas à enrayer, alors qu’ils sont tout simplement en train d’exprimer leur dépression d’une manière “politiquement correcte”. Ils ne se donnent pas le droit de parler de leurs émotions qu’ils tentent de refouler au maximum, préférant de beaucoup accuser leur corps d’avoir mal.
Récemment, j’interrogeais une patiente âgée qui se plaignait de douleurs multiples de plus en plus fortes dans tout le corps. Elle affirmait qu’aucun médicament ne l’aidait plus. Durant la séance de thérapie, nous avons recherché ensemble la cause émotionnelle de ses grandes douleurs. Après un certain temps, il s’est avéré que cette personne, qui avait beaucoup d’amis, ressentait très cruellement le décès de chacun d’entre eux, ce qui se produisait fréquemment, vu son âge avançé. Evidemment, dans la conversation elle mentionnait au passage leur décès, mais elle ne pouvait exprimer la grande douleur morale et le profond chagrin qu’elle ressentait à chaque disparition. Sa douleur émotionnelle était alors prise en charge par le corps et elle ressentait “de plus en plus de douleurs physiques”. Evidemment, ces douleurs sont réelles, mais pour en venir à bout, il fallait comprendre qu’il s’agit avant tout d’une dépression et qu’il est nécessaire de vider “la poche de pus émotionnel” pour guérir.
Quand aux maux de dos, tellement fréquents  dans les consultations, ils sont aussi très souvent une façon d’exprimer une dépression bien cachée.
Le patient se plaint de bonne foi, alors qu’il faut toujours aller rechercher la cause de ses malaises au niveau du ressenti. Une fois que l’on a réussi à débusquer la cause véritable de la douleur, physique ou morale, la prise de concience se fait, un soulagement intervient et le cerveau peut prendre en charge la guérison.


Irène LANDAU : Biopsychothérapeute :  0522  083 666 
CENTRE DE LA GUERISON PSYCHOSOMATIQUE A JERUSALEM
Psychologie /Psychanalyse/ Décodage des maladies/ décodage transgénérationnel/ Coaching/ Autohypnose/ EFT (états post traumatiques)
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