jeudi 20 mars 2014

DECODAGE DE L'HYPERACTIVITE


LE VERITABLE DECODAGE DE L’ HYPERACTIVITE             
                             
De plus en plus d’enfants, d’adolescents et même d’adultes sont de nos jours diagnostiqués “hyperactifs” :(TDAH : Attention -deficit-hyperactivy desorder).  Les principaux symptômes sont : l’inattention, la distraction, l’agitation,
et de grandes difficultés  de concentration (en anglais ADD :Attention, deficit desorder).  
Impulsifs, Impatients, nerveux, inquiets, différents, agités, ce sont des êtres qui dérangent et épuisent leur entourage.
Ils ont du mal à trouver leur place dans les structures scolaires habituelles et sont marginalisés. De plus en plus d’enfants entrent aujourd’hui dans cette catégorie. 
La détection de l’hyperactivité et son traitement font actuellement  l’objet de controverses médicales.Trouble du comportement  ou trouble neurologique ? Sur le plan neurologique, certains invoquent le déficit de dopamine, un neurotransmetteur. 
Certains invoquent les facteurs alimentaires dans le déclenchement de ces troubles : sucres rapides, colorants, conservateurs, pesticides,  sont fréquemment mis en cause. On a en effet constaté à l’aide d’études très sérieuses que le sucre ingéré à hautes doses par exemple, provoquait une agitation anormale, or le sucre a envahi tous les aliments que nous consommons ou presque. Les enfants sont les premiers à en subir les conséquences.

Peut-être peut- on aussi invoquer le stress de la vie quotidienne, le bruit qui nous entoure, la multiplication des appareils électriques dans l’environnement, l’invention du téléphone portable, l’agitation infernale dans les grandes villes, la vitesse, le nombre de sollicitations visuelles, auditives, etc. 


LA RITALINE : (Méthylphénidate) : LA PILLULE DE L’OBEISSANCE

Dans une grande majorité des cas, l’enfant ou l’adolescent hyperactif est dirigé   vers un neurologue qui prescrit de la Ritaline, le médicament miracle.
ll s’agit en fait d’amphétamines et la Ritaline figure sur la liste des stupéfiants, c’est donc une drogue.
Il y a  quarante ans,  les sportifs consommateurs d’ amphétamines pour améliorer leurs performances étaient considérés comme des drogués et étaient passibles de prison. 
Bien  que l’on prétende que la Ritaline ne provoque pas d’accoutumance, ce qui est faux, au bout d’un certain temps, on est obligé de prescrire généralement des produits “plus forts”. 
Ce produit a certains effets secondaires qui n’ont pas encore été très bien définis mais aux Etats-Unis, les études ont recensé déjà un certain nombre d’enfants décédés suite à un arrêt cardiaque à la suite de la prise de Ritaline !
Personnellement, parmi les nombreux cas d’enfants auxquels j’ai été confrontée dans mon travail, l’un d’entre eux avait fait une bouffée délirante, suite à la prise de cette drogue et avait dû être interné en hôpital psychiatrique !

On a choisi actuellement de droguer une génération entière de jeunes soit-disant” non conformes”.  Les laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent ces produits ont bien entendu  intérêt à les écouler de façon massive. D’ailleurs étrangement, dans certains pays comme à Hong Kong,  la Ritaline n’est pas encore au programme, alors qu’aux Etats-Unis, elle est très répandue, comme en Israël d’ailleurs.

Comme le précisent bien une grande partie des parents d’enfants hyperactifs:”Depuis que mon enfant prend de la Ritaline, il peut enfin rester assis à l’école”. Dans ces quelques mots, on entend le soulagement. Enfin, tout est rentré dans l’ordre! Soulagement  des parents mais aussi des professeurs qui n’ont plus les moyens de se défendre face aux enfants. 
Il n’y a plus de discipline, l’autorité a disparu, les enfants ont pris le pouvoir, l’enfant ou l’adolescent ne craint plus rien. Donc dans un lieu où tout est permis, pourquoi ne pas en profiter ?  Les enseignants sont épuisés:“Droguons les tous et on aura la paix !” disait un maître en plaisantant bien qu’actuellement cela ne soit plus du tout une plaisanterie, mais une réalité.
Le seul moyen pour “mater” les indisciplinés ou les agités reste encore cette fameuse pillule. 

Malheureusement, ni  la médecine, ni la psychologie n’ont réussi à mettre le doigt sur la véritable cause de cette hyperactivité et on traite le trouble d’une manière symptomatique.
En Thérapie pourtant, on connait depuis longtemps l’une des causes essentielle de l’hyperactivité qui est soignée et soulagée “naturellement”. 
Dans mon cabinet de consultation, j’ai personnellement traité de nombreux cas d’hyperactivité et cette donnée s’est toujours vérifiée à 100%.

Pourquoi l’hyperactivité ? C’est très simple : Le cerveau inconscient de l’hyperactif est en permanence branché sur un problème non résolu et continue de tenter de le gérer sans succès. Il lui est impossible de décrocher. Il est coincé. C’est comme un disque qui tourne sans fin dans l’inconscient.
Donc, l’hyperactif  n’est pas là, pas présent, pas actif, si j’ose dire. 
C’est la cause première du manque de concentration. Le cerveau est ailleurs, absent,  préoccupé, bloqué dans une histoire que nous sommes obligés de découvrir et de travailler avec les parents de l’enfant afin de découvrir les racines du mal. 
Il est impossible à l’hyperactif de rester tranquille alors qu’inconsciemment,il vit un trouble profond. Cela se passe exactement comme lorsqu’on  est dans une très grande angoisse, il  est alors impossible de rester sereinement assis ou de se concentrer.  On est affolé, on court d’un lieu à l’autre. C’est précisément le tableau des sympômes de l’hyperactivité.
Personnellement et à la grande surprise des parents, je ne rencontre jamais les enfants hyperactifs car ils ignorent tout le pourquoi de leur problème qui est caché dans l’inconcient. Le travail se fait exclusivement avec les parents qui possèdent quant à eux la mémoire familiale. Inutile de préciser que les fleurs de Bach sont aussi une thérapie 100% naturelle et que ces deux traitements conjoints donnent des résultats fantastiques.




QUELQUES CAS :   

Brigitte, une adorable jeune fille de vingt trois ans se plaint d’hyperactivité. Selon elle, sa vie est gâchée d’avance par ce symptôme. Elle subit depuis des annnées le diagnostic de TDAH comme une malédiction qui la disqualifie à vie. Elle a du mal à étudier et elle m’affirme qu’ elle est sûre qu’elle n’arrivera jamais à se marier.
Nous plongeons dans le passé de sa famille pour rechercher le drame et nous le trouvons immédiatement. Brigitte a perdu son grand-père, un soldat jeune marié dans la guerre des six jours en 1967. La fille de ce soldat, la mère de Brigitte était âgée de deux mois.  D’ailleurs il lui a donné un prénom étrange qui a étonné tout le monde et qui signifiait :”Tu seras toujours heureuse”.  On aurait dit qu’il pressentait qu’il allait mourir et qu’il  donnait à sa fille un programme de vie de bonheur, comme pour conjurer le fait qu’elle allait grandir sans père.  

En résumé, le cerveau de Brigitte est toujours branché, depuis sa naissance sur ce drame épouvantable qui l’empêche de vivre sa vie. Elle est en lien avec ce grand-père et pour faire “revivre le mort”symboliquement et le “faire bouger” elle a pour tâche inconsciente de gigoter en permanence. Elle a été mandatée par son clan pour rappeler le souvenir de ce décès injustifié et injustifiable d’un jeune homme et c’est ce qu’elle fait avec application. 
Après une explication très détaillée, elle a parfaitement compris le problème. Elle a ressenti d’ailleurs que quelque chose s’éclairait dans sa vie car elle portait depuis toujours le poids de ce drame sans le savoir. Quelques séances de psychothérapie ont suffi à la libérer complètement. Six mois après, elle téléphone pour m’annoncer  qu’elle a réussi tous ses examens et me demande mon adresse pour m’envoyer son faire-part de mariage.


JOHN ET SCARLET :
Un couple vient consulter car sur leurs cinq enfants, trois sont hyperactifs et sous médicaments. Nous recherchons ce qui s’est passé dans cette famille. L’exploration poussée ne donne rien. Nous évoquons toute la famille sans qu’aucun drame ne soit découvert. Nous passons en revue un à un tous les membres de la famille et ils se contentent de faire toujours non avec la tête, quand soudain, après une heure de vaines recherches, le mari s’écrie soudain quand je mentionne son père :”Mais oui; j’ai entendu que mon père a perdu sa petite soeur de quatre ans qui s’est noyée dans une piscine, mais je n’y pensais plus, c’est si loin ! Moi je ne l’ai pas connue !” Ce drame agite encore les enfants de cette famille, car il n’a jamais été soigné, ni guéri. Ces enfants hyperactifs témoignent qu’il s’est bien passé quelque chose de très grave, pratiquement oublié aujourd’hui. Grâce à leur symptôme, ils rendent à cette enfant disparue une place dans la famille.

SYLVIE :
Sylvie , une dame de soixante cinq- ans est dans une agitation extrême.  Elle me dit qu’elle est hyperactive depuis sa naissance. Elle ne tient pas assise et de plus, elle fume comme un pompier : trois paquets de cigarettes par jour!

Je lui demande s’il y a eu un drame dans sa famille et elle bondit :”Bien sûr”!
Figurez-vous qu’avant ma naissance, mes parents avaient une petite fille. Elle s’appelait Aimée et tout le monde l’adorait. Elle avait sept ans. 
Comme elle était indisciplinée, la maitresse l’a faite sortir de la classe, sous la pluie. L’enfant a attrapé une pneumonie. A l’époque, les antibiotiques n’existaient pas. Ca a été un drame  épouvantable. 

Moi je suis née quatre ans après. Un jour, par hasard, j’ai trouvé une photo de cette enfant: J’ai cru que cétait moi”! C’était mon portrait !

Je lui explique le lien qui existe entre elle et cette enfant, qu’elle est le témoin de ce drame et que son agitation et son manque de concentration font référnce à ce malheur. Elle est littéralement pétrifiée par cette révélation. Elle a compris le sens de ce symptôme qu’elle porte depuis sa naissance. Inconsciemment, elle cherche à faire revivre la petite Aimée.
Un mois après, elle me raconte que depuis cette sance, non seulement elle a réussi à se calmer, à s’assoir pour suivre une conférence, ce qui était impossible pour elle, mais qu’elle a  aussi arrêté de fumer du jour au lendemain !

D’une manière générale, lorsqu’on a enfin fait le lien entre l’hyperactivité et le drame, le patient ou ses enfants sont soulagés. Ils n’ont alors plus besoin de “mimer le drame” pour faire revivre le ou les morts.


CENTRE DE LA GUERISON PSYCHOSOMATIQUE A JERUSALEM
IRENE LANDAU  Biopsychothérapeute : 0522 083 666
paysage@netvision.net.il  / http://paysagedejerusalem.blogspot.com/

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