jeudi 20 mars 2014

L'EPILEPSIE


TENTER DE COMPRENDRE L’EPILEPSIE

IRENE LANDAU       BIOPSYCHOTHERAPEUTE

En grec, le mot epilêpsis ou epilêpsia signifie : “attaque, arrêt soudain ”. Il tire son origine du grec ancien :  “epilambanein” qui signifie “ prendre par surprise ”. L'épilepsie est un symptôme neurologique assez fréquent causé par un dysfonctionnement passager du cerveau, qui se présente comme une sorte de court circuit. Lors d'une crise d'épilepsie, les neurones (cellules nerveuses cérébrales) produisent soudainement une décharge électrique anormale dans certaines zones du cerveau. Elle affecte environ cinquante millions de personnes dans le monde. De nombreuses consultations en thérapie concernent  cette maladie, avec la possibilité d’un réel soulagement.
La crise généralisée, ou « grand mal », représente la forme la plus spectaculaire des crises d'épilepsie. Le patient perd brutalement connaissance et son organisme présente des manifestations évoluant en trois phases : d’abord le raidissement et la contraction des muscles, puis des convulsions et enfin une phase de récupération, phase de relaxation intense, parfois avec perte de connaissance. Le retour à la conscience est progressif, avec une phase de confusion après la crise et souvent l'absence de souvenir.
ll n'existe pas une seule épilepsie, mais de très nombreuses formes différentes, avec des crises très variées. Parfois il s’agit uniquement de convulsions ou de moments d’absence, en fonction du nombre de neurones concernés dans le cerveau, mais aussi en fonction du conflit du patient .On constate parfois des troubles du langage, comme une modification du débit de la parole, une perte de l'intelligibilité, des troubles de la compréhension et aussi un manque de concentration. Parfois il existe aussi une tachycardie, une baisse de tension, des vomissements et des troubles digestifs. Parfois l’épilepsie commence chez un nourrisson par des convulsions, à la suite d’une fièvre élevée ou  à la suite d’une vaccination.
Le problème est que la personne commence à vivre dans la peur ou même la panique de la survenue d’une crise, qui la prend toujours par surprise, souvent au  moment où elle s’y attend le moins. La souffrance des épileptiques ne vient pas seulement de ces crises imprévisibles qu'ils subissent, mais également de leurs conséquences sur leur vie sociale et affective. Ainsi, les atteintes du corps, la honte des chutes, la confiscation du temps, la limitation des sports et des loisirs, le voile sur l'intelligence, les entraves à la liberté, le rejet des autres, les difficultés scolaires, la peine des proches, participent  aussi à cette souffrance.
Bien entendu, il existe aujourd’hui des médicaments qui protègent le malade de la survenue de crises, mais ils sont parfois difficiles à doser avec précision et provoquent aussi parfois des effets secondaires.

QUELLE EST LA CAUSE DE L’EPILEPSIE ? 
De très nombreuses études ont été consacrées à l’épilepsie, malheureusement, la médecine éprouve encore des difficultés à déterminer la cause exacte de cette maladie. Elle émet  des hypothèses assez vagues : La survenue d'une crise serait dûe à un état de fatigue inhabituel, un état anxieux, une stimulation lumineuse intermittente, une odeur etc. mais rien n’a encore été prouvé, car elle en ignore le sens véritable  .

En thérapie, il est encore une fois essentiel d’effectuer une étude approfondie du cas. En effet, il est vital de déterminer, au-delà des symptômes, ce que le patient exprime grâce à son dysfonctionnement. Car il nous dit, grâce à ses malaises, un mal-être très profond, une détresse qu’il faut comprendre. Le seul diagnostic médical et la prise des médicaments ne suffit pas, car c’est un autre niveau du patient qui parle grâce à ces manifestations parfois très spectaculaires. Il faut comprendre que l’être humain utilise son corps pour mimer des ressentis ou des situations, soit qu’il ignore et qui sont bloquées dans sont inconscient, soit des conflits inextricables qu’il connait mais qui le dépassent et qu’il exprime à sa façon afin d’alerter son entourage. Les crises d’épilepsie constituent toujours une sorte d’appel au secours très violent. C’est une façon d’exprimer que la personne est à bout et qu’elle “disjoncte” littéralement, en utilisant son cerveau, pour le faire. Mais ce n’est jamais par hasard car il existe une logique parfaite du symptôme. 
En effet, une tempête émotionnelle de force dix est à l’origine de ces crises, déclenchant des phénomènes physiques bien précis dont il faut comprendre le sens. En résumé, on sait aujourd’hui que le cerveau utilise l’épilepsie pour sauver littéralement la vie de la personne survoltée, aux prises avec un conflit ingérable. 
En fonction des ressentis émotionnels, la crise se présente sous une forme différente. Shématiquement, cela peut être le” grand mal”, lorsque la personne vit un mal extrême et inexprimable, toujours inconscient ou le ”petit mal”, lorsque lla tempête est moins forte, mais que le patient préfère par exemple s’absenter quelques instants d’une vie qui le fait trop souffrir, avoir des moments d’oubli, ou présenter des symptômes variés.
Il faut donc diagnostiquer en profondeur les conflits sous-jacents, non-exprimés mais invivables et traduire les symptômes en clair. En effet, une fois que ce travail a été effectué et que de l’ordre a été remis dans les ressentis extrêmes du patient, une fois que la “poche de pus” émotionnel a été vidée, on constate toujours un apaisement, un mieux-être et bien souvent, la disparition des symptômes. Le patient épileptique exprime toujours grâce à ses crises un drame vital qu’il est essentiel de décrypter pour guérir. Tant que ce travail n’aura pas été effectué, les crises se répèteront, bien que souvent masquées par les médicaments. Pourtant, le drame continuera bel et bien à être joué inlassablement dans les profondeurs de sa psyché et il continuera à mimer désespérément l’extrême souffrance de son âme grâce à des manifestations violentes  de son corps, afin d’attirer l’attention de son entourage sur un drame dont on ne parle pas et qui l’obsède à son insu.  

IRENE LANDAU : COACHING ET THERAPIES  :  0522  083 666 
CENTRE DE LA GUERISON PSYCHOSOMATIQUE A JERUSALEM
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